Mad Max et l’opéra Garnier

Dans la nuit du 11 juin 2020

J’étais en Australie avec la meuf que je connais depuis le plus longtemps, Nini, pour voir Mimi ; la deuxième meuf que je connais depuis le plus longtemps (dans la réalité Mimi est revenue en France à l’annonce du confinement).

Nini et moi logions dans un palace qui ressemblait davantage à l’opéra Garnier qu’à un hôtel australien. Les plafonds faisaient 10 mètres de haut. Il y avait des dorures et des lustres en cristal partout. Les marches des immenses escaliers de marbre qui menaient aux chambres étaient recouvertes d’un tapis rouge qui semblait sans fin.

Nini et moi étions sur le départ. Nous devions rejoindre l’aéroport pour retourner en France.

Pour le séjour j’avais loué une voiture (oui j’avais de l’argent et le permis preuve que c’est bien un rêve), et c’est avec elle que je comptais nous emmener Nini et moi à l’aéroport.

Un gars de l’hôtel a rangé nos valises dans le coffre de la voiture et Nini et moi sommes parties pour l’aéroport.

Sans qu’on s’en rende compte on avait fini par se perdre et on était maintenant en plein désert. L’heure tournait et on paniquait de plus en plus à l’idée de rater notre avion. Quand soudain de grosses voitures noires style 4×4 ont débarqué de nulle part.

Nini et moi avons brièvement pensé leur demander de l’aide jusqu’à ce que les voitures arrivent à notre hauteur, que les vitres s’ouvrent et qu’on nous tirent dessus. J’ai démarré aussi vite que j’ai pu.

Une véritable course poursuite a démarré. J’étais en stress total et Nini encore plus. Certaines voitures essayaient de nous foncer dedans. D’autres passaient assez près de nous pour que je puisse voir que c’était une équipe de mecs blancs hyper musclés.

Nini n’arrêtait pas de demander qui étaient ces gars et qu’est-ce qu’on avait pu leur faire. Moi je répétais « j’sais pas » en me concentrant sur la route.

Finalement j’ai réussi à semer les mecs, ou peut-être qu’ils ont juste décidé de nous laisser tranquilles. J’ai stoppé le moteur de la voiture et regardé l’heure. Notre avion décollait dans 2h et nous étions en état de choc, perdues en plein désert.

Après avoir un peu retrouvé nos esprits nous avons décidé de rentrer un hôtel et de trouver une solution après une bonne nuit de sommeil.

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2 réponses à “Mad Max et l’opéra Garnier”

    • Mais… C’est vrai que cette symbolique est grave parlante pour moi ! Enfin par rapport à ce que j’ai rêvé ça correspond bien… Facilement en proie au stress et à l’angoisse mais je fais tout pour garder mes moyens malgré tout, rester concentré, et très souvent maintenant j’y arrive. Merci pour le lien et les pistes ! T’es un amour ❤

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